Regarder les animaux sauvages à la télé ou dans les magazines, ne suffit pas à certains amoureux des animaux. Ils courent souvent le risque de vouloir adopter le spécimen de leur rêve. Ce comportement n’est pas anodin, car l’adoption d’un animal sauvage, répond à des règles précises.
L’adoption d’un animal sauvage et la réglementation
Selon Yves Roussel, inspecteur de l’environnement à l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage ou ONCFS, la réglementation est précise. Elle met en exergue le type d’espèces animales comme les grands carnivores, les reptiles, ainsi que leur statut particulier, tel une espèce dangereuse, envahissante, entre autres. Pour pouvoir accueillir un animal sauvage, il faut se renseigner pour savoir si son adoption requiert une autorisation préfectorale de détention. Il faut contacter le service préfectoral en charge de la santé, du bien être animal pour tout savoir sur la procédure adéquate et la marche à suivre.
Les cas possibles
Dans le premier cas, l’animal ne requiert aucune formalité spécifique comme dans l’exemple du canard col vert. Si l’animal est soumis à une autorisation préfectorale de détention tel le wallaby de Bennet, jugé comme une espèce envahissante, le propriétaire est chargé de mettre en place un enclos adéquat, pour empêcher le wallaby de se promener sans retenue, ou de contracter d’autres maladies. Dans le cas où l’animal doit faire l’objet d’une détention restreinte, par un professionnel de type parc animalier ou animalerie, il faut l’obtention d’un certificat de capacité. De plus, il faut acquérir une autorisation préfectorale d’ouverture d’établissement. L’éleveur est dans l’obligation de faire identifier l’animal sauvage. La vente ou la cession nécessite un imprimé Cerfa. L’éleveur doit également prendre en considération les quotas autorisés. Une infraction à la réglementation de détention des animaux non domestiques est sanctionnée par une année de détention et 15 000 euros d’amende.